Nouvel accompagnement des fédérations régionales

Alors que la crise sanitaire de la Covid-19 a donné un coup de frein à la mobilisation en région, la Fédération Cinov s’organise aujourd’hui pour redynamiser ce maillage qui fait sa force et sa spécificité.
« Les régions, c’est l’ADN de la Fédération Cinov », lance d’emblée Frédéric Bruyère. C’est pourquoi le Vice-Président en charge des actions en région est bien décidé à les aider à rebondir. Pour preuve, la remise en selle de la Commission permanente des présidents de région (CPPDR), qui se réunira désormais une fois par trimestre, avec pour ambition de renforcer le partage d’expériences et de constituer des groupes de travail afin de coconstruire de nouvelles actions. Chargé d’analyser les problématiques que rencontrent les différentes régions, le pôle influence et affaires régionales a présenté en CPPDR, le 5 février dernier, les premiers résultats du diagnostic qu’elle a mené : « Il apparaît clairement que les fédérations régionales ont besoin de créer de l’animation pour recruter de nouveaux adhérents et reconstituer leurs instances, résume Frédéric Bruyère. Elles ont aussi besoin de plus de visibilité. C'est pourquoi nous avons élargi les missions du pôle influence aux affaires régionales et recruté un chargé de mission ». Un premier plan d’actions a été présenté aux Présidents de région pour qu’ils y piochent les mesures prioritaires dont ils ont besoin et que la fédération aidera à déployer.
Accroître sa visibilité
Parmi les pistes proposées, plusieurs visent à améliorer leur visibilité. « On les encourage à renforcer leurs liens avec les acteurs locaux, comme le Cerema, l’Association des ingénieurs territoriaux de France, la CPME, indique Frédéric Bruyère. Cela leur permet de mieux connaître leur écosystème local et de créer davantage de synergies. » Autre levier efficace pour être repéré localement : la participation à des jurys de concours. Les fédérations régionales rodées à l’exercice, comme Cinov Auvergne-Rhône-Alpes, peuvent conseiller celles qui n’en ont pas l’habitude. D’une manière générale, le partage d’expériences est recommandé et devrait être institutionnalisé à travers des échanges interrégions de type jumelage.
Partager les bonnes pratiques
Les échanges de bonnes pratiques peuvent porter sur de nombreux sujets, parmi lesquels l’organisation d’événements : ceux qui ont expérimenté des rendez-vous thématiques
avec des acteurs extérieurs ont, par exemple, pu constater qu’ils attiraient plus de monde.
Le plan d’actions prévoit aussi de fournir aux fédérations régionales l’accès à des services partagés : formation des élus via L’Académie de la fédération, rédaction de comptes rendus
et de supports de communication, ou encore mise à disposition des services du cabinet d’affaires publiques de la fédération. Enfin, pour celles qui auraient des idées plus ambitieuses,
la fédération peut leur proposer un contrat d’objectifs. De quoi aller vraiment plus loin !