L’économie française a besoin de 50 000 à 60 000 nouveaux ingénieurs diplômés par an. Or, on dénombrait seulement 46 500 nouveaux ingénieurs diplômés en 2023. En outre, le rythme de croissance des effectifs des sociétés d’ingénierie est 5 fois supérieur à la croissance du nombre d’étudiants inscrits en école d’ingénieur et 61% des sociétés d’ingénierie sont confrontées à d’importantes difficultés pour recruter. Alors que le secteur de l’ingénierie joue un rôle stratégique pour l’économie française et la réussite des projets de transformation, il fait face à une crise de recrutement majeure.
Entre 2025 et 2030, si le taux d’orientation en école d’ingénieurs vers des entreprises du secteur de l’ingénierie reste stable, le secteur devra recruter 20 000 profils BAC+5 en provenance d’autres filières universitaires ou en reconversion d’autres secteurs. Cela souligne bien l’enjeu d’identifier d’autres viviers de recrutement et de diversifier les pratiques.
Qu’est-ce qui explique les difficultés à recruter ? Comment recruter des profils plus diversifiés ? Quelles sont les opportunités selon les profils, les formations et l’expérience professionnelle des salariés ?