De la CICF à CINOV, pourquoi un changement de nom ?
Pendant la première Guerre mondiale, les ingénieurs développement leur rôle de rationnalisation et d'organisation de la production... l'ingénieur-conseil est né ! Le titre est réglementé par la loi du 10 juillet 1934, tandis que la CICF s'installe rue Danton dans les locaux de la société de François Hennebique, l'un des inventeurs du Béton armé.
En octobre 1944, elle s'associe à Léon Gingembre pour créer la Confédération Générale des petites et moyennes entreprises, l'actuelle CGPME, qu'elle administre sans discontinuer depuis cette année.
Dans les années 50, la CICF regroupe, boulevard du Montparnasse, les ingénieurs-conseils maître d'oeuvre, les ingénieurs-conseils du BTP, les ingénieurs-conseils de l'industrie et de l'agriculture, les ingénieurs-conseils experts, présidés et fédérés par un ingénieur-conseil expert en brevets, P. Arnaud.
Dans les années 60, apparaissent les ingénieurs-conseils des techniques de second oeuvre.
La CICF met en place des délégués régionaux et des responsables de groupe en région. La chambre se transforme en fédération de syndicats.
En 1964 est fédéré un sixième groupement, celui des ingénieurs-conseils en organisation et conseillers de direction.
La CICF s'installe rue Saint Honoré à Paris dans les années 70. Les syndicats changent d'appellation en 1972 :
- le SIMOI devient CICF INFRA
- Le SICOFEG devient CICF Génie Civil,
- le SICET devient CICF IOL puis TEGECO,
- le CICIA devient CICF Ingénierie Générale puis CICF Industrie,
- le CE devient Collège des Experts
La CICF, syndicat reconnu, est à l'origine de la convention collective nationale, de l'OPQIBI (organisme de qualifications de l'ingénierie) et plus tard de l'OPQCM (Organisme de qualification du conseil), associée à ses confrères de Syntec, dont elle se rapproche dès 1977, 3 rue Léon Bonnat dans le 16ème arrondissement de Paris.
La CICF à toujours cru à l'ingénierie et au conseil de proximité. Très vite elle fédère des unions régionales qui deviennent des syndicats en 1972 (l'Algérie a été une union régionale de la CICF jusqu'en 1963).
Pas de frontière pour la CICF qui crée le Comité des affaires internationales dont les membres sont présents à la FIDIC (Fédération Internationale des Ingénieurs-Conseils) et à l'association européenne, l'EFCA (European Federation of Engineering Consultancy Associations), organisme créé à Bruxelles pour contribuer à la législation communautaire.
Très soucieuse du droit, la CICF est à l'origine du Collège national des experts de l'ingénierie qui est hébergé dans ses murs, et dont le président est administrateur de la fédération.
En 1990, la CICF crée le Groupement des Ingénieurs Acousticiens (GIAc).
Passionnée par la formation des hommes, la CICF crée en 1985 l'Institut de Promotion des Techniques de l'Ingénierie et du Conseil, l'IPTIC et le fonds d'assurance formation. En 1987 elle crée le FAFIEC (agréé OPCA en 1995), l'un des rares à couvrir une branche professionnelle. En mars 1993, le Fond Interprofessionnel de Formation pour les Profesionnels Libéraux (FIF-PL) est créé à l'initiative de l'UNAPL (Confédération interprofessionnelle des professions libérales), dont la CICF est administrateur fondateur, pour les libéraux et les dirigeants non salariés.
Pour assurer son expansion, la CICF déménage de nouveau rue Raffet (16ème) en 1999 puis, dans l'immeuble du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), avenue du Recteur Poincaré en 2005, où elle transfert son siège social.
En 2003, la Chambre des Ingénieurs-Conseils de France.
Au début du troisième millénaire, sont créés CICF TEN, SNCE et R&H.
L'UNAPOC a rejoint la CICF en 2005 et en 2006 les syndicats CICF Informatique et CICF SNEPS voient le jour, issues de CICF Management.
En 2012, la CICF fête son centenaire et change de nom.Au terme d’un processus de consultation et d’un diagnostic qualitatif interne ainsi qu’externe auprès de nos partenaires, l’Assemblée Générale Extraordinaire du 24 mars 2012 a voté pour un changement de nom et de logo de la CICF.
Un nouveau nom pour refléter l’évolution de nos métiers
Le constat : s’il fallait capitaliser sur notre histoire, il était nécessaire aussi que notre nouveau nom reflète l’évolution de nos métiers du savoir et de l’innovation. Ce nouveau nom devait être attractif pour susciter l’envie d’adhérer, et être compréhensible par ceux qui ne nous connaissent pas : partenaires, adhérents potentiels, journalistes.
Assurer la cohésion de nos familles de métiers et renforcer les liens avec nos partenaires
Notre nouvelle dénomination avait aussi pour objectif d’assurer la cohésion entre nos trois familles de métiers, le Numérique, le Conseil et l’Ingénierie ; et de renforcer les liens et l’appartenance entre la Fédération, les syndicats et les régions. Pour cela, le nouveau nom devait être déclinable avec le mot « Fédération », ainsi que les noms des métiers de nos syndicats et les appellations des régions, puisque ces différentes entités avaient également changé de nom.
Ce nouveau nom devait également répondre à plusieurs objectifs cruciaux :
· être court, facile à retenir et à prononcer, en France comme à l’international
· être évocateur de croissance, d’évolution, de perspectives d’avenir, de savoir et d’innovation
· être disponible et libre de droits à l’INPI et utilisable en nom de domaine
22 novembre 2012 : la CICF devient Fédération CINOV
Le nouveau nom, CINOV, ou Fédération CINOV, qui se décline avec « Fédération des syndicats des métiers et de la prestation intellectuelle », a été révélé pour la première fois le jeudi 22 novembre 2012 à une partie de nos élus et membre élus. Ceci au cours d’une soirée de lancement, à l’issue d’une table ronde avec Syntec sur l’accueil des jeunes de la branche.