Acoustique

Quel est le secteur d’activité de Cinov GIAc ?

Les acousticiens et les acousticiennes sont capables de manager le bruit, les sons et le silence, dans tous les domaines du vivre ensemble. Nous intervenons en France et, de plus en plus, à l’étranger, car notre modèle s’exporte, avec pour préoccupation de résoudre des problématiques d’acoustique et de vibrations, dans les bâtiments, l’environnement, le transport, l’énergie, les activités de loisirs... Au-delà des aspects purement techniques, nos métiers connaissent une évolution de posture très importante, dans la mesure où nos études ne se limitent plus au respect des réglementations et des normes, mais se fixent pour objectif d’améliorer le cadre de vie des gens. Notre ambition aujourd’hui est de convaincre le plus grand nombre de l’importance de la qualité acoustique, pour construire sans attendre un monde durable et apaisé.

Quel rôle le syndicat joue-t-il pour accompagner l’évolution du secteur ?

Nous continuons d’intervenir pour que les réglementations et les normes acoustiques évoluent et prennent toujours mieux en compte les réalités vécues par les citoyens, dans les lieux publics et privés. Au Comité national du bruit (CNB), nous faisons des propositions dans une dizaine de groupes de travail pour une meilleure prise en compte des différentes problématiques liées aux bruits de voisinage, aux sons amplifiés, aux pics de bruit liés au passage des trains, aux vibrations des nouvelles lignes de métro ou encore aux impacts des parcs éoliens.
Par ailleurs, Cinov GIAc finalise, grâce à une subvention de l’ADEME, la définition d’un indicateur unique de performance acoustique, qui sera d’abord appliqué aux logements, avant d’être généralisé à tous les espaces sonores.

Quels sont vos axes de développement ?

Nous voulons prendre part aux débats de société, non seulement pour que le coût social du bruit, qui dépasse chaque année 150 mds d’euros, soit mieux pris en compte, mais aussi pour contribuer aux réflexions sur la rénovation énergétique, que nous couplons à une nécessaire qualité acoustique au quotidien. Nous participons notamment à la valorisation acoustique des matériaux bio-sourcés et des modes de constructions décarbonnées, tels que la construction bois, en partenariat avec la CAPEB. Les perspectives d’innovation sont ici passionnantes.
Nous voulons par ailleurs nous tourner davantage vers les jeunes acousticiens et acousticiennes, mais aussi vers les bureaux d’études pour les convaincre de l’intérêt de nous rejoindre. Nous travaillons ainsi au déploiement d’une plateforme collaborative (voir encadrés). Enfin, nous renforçons nos partenariats, dans toute leur diversité, avec le Centre d’information sur le bruit, le CNEJAC (les experts judiciaires) ou encore la Société française d’acoustique. Il en va de notre visibilité et du maintien du dynamisme historique de notre groupement.