« Conscients des mutations en cours, le Conservatoire national des arts et métiers (Le Cnam) et CINOV réfléchissent à l’évolution des formations d’ingénieurs pour répondre aux nouvelles exigences des filières économiques, mais aussi sociétales. Dans le cadre de la conception de son projet de Cité des Transitions® - qui a pour vocation à devenir un lieu de formation, d’échanges, d’études, de recherche et de valorisation des «sciences neuves et utiles »-,
Le Cnam en Grand Est a entrepris une démarche partenariale et opérationnelle qui vise à identifier les besoins et les attentes sur de nouvelles filières d’ingénieurs dans des secteurs d’activités en évolution technologique forte (les transitions) et à faire évoluer les parcours d’ingénieurs actuels ou à venir en intégrant l’impact de l’usage des nouvelles technologies sur les aspects humains de la fonction d’ingénieurs. »
En 2017, une première étude a été confiée au Cnam qui a fait l’objet d’un rapport et d’une présentation lors d’un séminaire des transitions organisé à Lunéville en décembre 2017, puis a été poursuivie par l’élaboration d’un kit pédagogique : www.ingenieurdestransitions.com.
En 2018, une deuxième étude a été lancée concernant les métier de la « Sécurité, et de la gestion des risques ».
Ces démarches prospectives ont permis d’identifier les besoins émergeants à introduire dans les formations d’ingénieurs d’aujourd’hui et de demain : les ingénieurs des transitions.
Il s’agit d’inscrire ces champs d’étude dans une approche élargie introduisant des dimensions nouvelles comme :
- La RSE,
- L’environnement organisationnel,
- Le management,
- La capacité à impulser des dynamiques entrepreneuriales et créer les conditions de créativité, par une plus grande transversalité entre les acteurs.
« L’ingénieur des transitions » devra intégrer dans ses missions la dimension humaine indispensable à la réussite des projets qu’il devra mener. Dans la continuité de ce projet, cette synthèse présente deux autres métiers à l’étude, celui de « Coordonnateur de la construction » et « d’Ingénieur.e fluide »
