Baromètre Automne 2024 de l’EFCA : Résilience et défis du marché européen de l’ingénierie-conseil

L’EFCA, European Federation of Engineering Consultancy Associations, la fédération qui représente l’industrie du conseil en ingénierie en Europe a publié son baromètre automne 2024, basé sur une enquête menée entre octobre et novembre 2024 auprès de 17 associations membres au sein de l’Union Européenne. Ce baromètre offre un aperçu détaillé de l’état du marché européen de l’ingénierie-conseil et de ses perspectives.

Un marché européen solide, mais des défis structurels persistants

Premier enseignement, le baromètre met en évidence un marché européen solide, caractérisé par une rentabilité en hausse et des carnets de commandes robustes. Néanmoins, cette dynamique positive est tempérée par des défis structurels persistants, tels que la pénurie de personnel qualifié et les lourdes charges administratives qui pèsent sur les entreprises.
De plus, d'autres défis secondaires sont aussi cités au sein du baromètre : les faibles honoraires, l’augmentation des coûts salariaux et l’incertitude politique.

Perspectives globales et défis à venir

Concernant l’avenir, une stabilisation globale est anticipée, avec des variations selon les pays. Une légère baisse de 0,8 point de l’indice du marché européen bien que 56% des pays prévoient une augmentation du chiffre d’affaires au cours dans les six prochains mois. Certains secteurs s’annoncent prometteurs : l’énergie, le transport, l’eau, l’industrie manufacturière et la défense.

Situation en France : stabilité après une phase de croissance

En France, deuxième pays en termes d’emplois à temps plein dans l’Union Européenne (308 495 ETP en 2017 selon le code NACE), une situation stable avec des perspectives modérées est attendue. Après une période de croissance récente, les effectifs devraient se stabiliser, tout comme la rentabilité du secteur. Les carnets de commande, actuellement d’une moyenne de 16 mois, pourraient légèrement se réduire, de même que le chiffre d’affaires. En ce qui concerne la répartition des revenus, elle se structure ainsi : 40 % proviennent des exportations, 35 % des clients publics nationaux, et 25 % des clients privés nationaux.

=> Consulter ce baromètre (PDF en anglais)