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Retour sur le Colloque : Gouvernance participative, gouvernance profitable

30 avril 2021
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Retrouvez ci-dessous la synthèse et le replay du colloque Cinovaction : Gouvernance participative, Gouvernance profitable

Transformations technologiques, digitalisation, mutations climatiques et environnementales, bouleversements géopolitiques et commerciaux, transformations sociétales et culturelles ou encore crise sanitaire : le contexte des dernières années est marqué par de multiples transitions qui exigent des réponses stratégiques et innovantes. Proposer un cadre de réflexion autour de ces thèmes majeurs, c’est la mission que le Think Tank Cinovaction s’est donnée depuis sa création en 2016, notamment par le biais de rencontres trimestrielles impliquant des intervenants extérieurs qualifiés.

Le colloque organisé par Cinovaction sur le thème de la Gouvernance Collaborative et animé par Philippe Lorino (Professeur à l'ESSEC, Polytechnicien et Ingénieur Général des Mines et anciennement Haut Fonctionnaire du Gouvernement français pour le Cabinet du Ministre de l'Industrie) a donc marqué le top départ des rencontres pour la saison 2021.

Retour en quelques lignes sur les principaux enseignements de la conférence.

A l’heure où les dirigeants de toutes les entreprises et les décideurs de l’Administration Publique sont confrontés aux défis induits par les transitions mentionnées plus haut, les approches traditionnelles de management (sens du travail, valeurs morales et humanistes) et de gouvernance doivent dorénavant être défendues via des méthodes plus efficaces opérationnellement et économiquement.

La mise en place de ces nouvelles méthodes répond surtout à deux impératifs de survie pour les organisations : la maîtrise du risque et la capacité à apprendre et innover continuellement.

Mais comment y parvenir ? Philippe Lorino pointe ici deux voies d’action possibles : le management participatif et le pluralisme de points de vue.

Concrètement, ces derniers doivent être guidés par :

● une conception de la Gouvernance la plus pluraliste et la plus participative possible, chacune des parties prenantes de l’organisation devant prendre part à la réflexion; l’idée étant de donner la parole et le pouvoir d’agir aux acteurs de terrain qui sont les plus à même de percevoir les signaux de changement. Dans cette optique de pluralisme, accepter qu’il n’y a pas de vérité surplombante semble primordial.

● une appréhension des situations dans leur unicité en se méfiant des certitudes ;

● la mise en place d’un management narratif, non pas uniquement basé sur des chiffres mais sur les l’empirisme de l’équipe, les verbatims, les expériences et expérimentations de chacun ;

● le développement de technologies “de folie” tels que les scénarios de rupture ;

● la construction d’une ligne de confiance à l’heure où la place est à une société de défiance.

Ces différents leviers d’action doivent servir à piloter l’innovation collective, à expérimenter, penser au futur, pour construire la résilience indispensable des organisations évoquée en introduction.

Fort de ces enseignements, Frédéric Lafage, président de la fédération, conclut les propos de Philippe Lorino en remettant en perspective la légitimité du dirigeant dans ce contexte de mutations multiples. Selon lui, cette dernière s’illustre par “la capacité à faire émerger les questionnements des équipes et la connaissance que chacun peut porter, qualité indispensable à la naissance de cette démarche collective”.

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