Vers une vision systémique du Bâtiment
06 octobre 2020Près de la moitié de la consommation énergétique et environ un tiers des émissions de CO2 du pays, voilà l’empreinte qui était attribuée au BTP en 2018. D’où la nécessité d’une transition écologique en parallèle de la transition numérique.
Implantation géographique : un nouvel espace pour le bâtiment !
« Le bâtiment tel qu’il est conçu par l’architecte n’a pas de coordonnées géographiques », rappelle Hervé Halbout, consultant SIG, modélisation 3D et BIM. Mais cette vision du bâti comme un contenant, déconnecté de l’environnement dans lequel il s’implante, touche à sa fin. « Le fait de travailler en BIM nous amène à considérer la question de l’environnement physique spécifique dans lequel s’inscrit un bâtiment », complète Hervé Halbout. « Grâce à la maquette numérique et au rapprochement avec les systèmes d’information géographiques (SIG), celui-ci peut être implanté dès la conception dans son environnement et connecté à des réseaux de voirie, etc. »
De l’éternité à la déconstruction : les temps de la construction changent
Historiquement, les professions du bâtiment étaient des disciplines de temps longs. À l’image des bâtisseurs de cathédrale qui construisaient pour l’éternité, on n’envisageait pas de terme à l’exploitation. De plus, comme dans l’aéronautique, le temps qui s’écoule entre la décision de mise en oeuvre et la livraison est souvent important dans le secteur.
Sauf que de nos jours, l’heure est à la notion de cycle de vie. Patrick Delaporte Arnal, associé et cogérant de Softloft Management, nous l’explique : « La prise en compte de la déconstruction s’est longtemps cantonnée au secteur du nucléaire. Aujourd’hui, face à la nécessité de reconversion et d’optimisation des bâtiments, on commence à entendre parler d’usage et de devenir à terme des ouvrages. »
En savoir plus : « Comment le BIM dessine les projets de demain ? »
Implantation géographique : un nouvel espace pour le bâtiment !
« Le bâtiment tel qu’il est conçu par l’architecte n’a pas de coordonnées géographiques », rappelle Hervé Halbout, consultant SIG, modélisation 3D et BIM. Mais cette vision du bâti comme un contenant, déconnecté de l’environnement dans lequel il s’implante, touche à sa fin. « Le fait de travailler en BIM nous amène à considérer la question de l’environnement physique spécifique dans lequel s’inscrit un bâtiment », complète Hervé Halbout. « Grâce à la maquette numérique et au rapprochement avec les systèmes d’information géographiques (SIG), celui-ci peut être implanté dès la conception dans son environnement et connecté à des réseaux de voirie, etc. »
De l’éternité à la déconstruction : les temps de la construction changent
Historiquement, les professions du bâtiment étaient des disciplines de temps longs. À l’image des bâtisseurs de cathédrale qui construisaient pour l’éternité, on n’envisageait pas de terme à l’exploitation. De plus, comme dans l’aéronautique, le temps qui s’écoule entre la décision de mise en oeuvre et la livraison est souvent important dans le secteur.
Sauf que de nos jours, l’heure est à la notion de cycle de vie. Patrick Delaporte Arnal, associé et cogérant de Softloft Management, nous l’explique : « La prise en compte de la déconstruction s’est longtemps cantonnée au secteur du nucléaire. Aujourd’hui, face à la nécessité de reconversion et d’optimisation des bâtiments, on commence à entendre parler d’usage et de devenir à terme des ouvrages. »
En savoir plus : « Comment le BIM dessine les projets de demain ? »