Créée en 2014 pour fédérer les acteurs du génie et de l'ingénierie écologique, l'Association fédérative des acteurs de l'ingénierie et du génie écologiques (A-Igéco) vise à favoriser les échanges entre les acteurs de la filière et à valoriser leur expertise.
Face aux enjeux de la préservation et de la restauration de la biodiversité et des services qu'elle nous rend, le temps d'agir est venu.
Le génie et l'ingénierie écologiques apparaissent comme des outils fondamentaux.
Outil de l'action, le génie écologique se définit comme « une conduite de projets qui, dans sa mise en œuvre et son suivi, applique les principes de l'ingénierie écologique et favorise la résilience des écosystèmes ». Il se caractérise par un travail avec le vivant qui ne peut se restreindre à une approche purement technique. L'ingénierie écologique constitue, quant à elle, un cadre dans lequel s'inscrivent ces actions et peut se définir comme « l'ensemble des concepts et des pratiques fondés sur les mécanismes écologiques et utilisables pour la gestion adaptative des ressources, la conception, la réalisation et le suivi d'aménagements ou d'équipements » . Elle intègre autant les dispositifs de recherches, d'expertise, de décision, d'application et d'évaluation. De manière plus simple, l'ingénierie écologique est définie comme l'ensemble des actions par et/ou pour le vivant inclus dans une démarche de projet d'ingénierie.
Ces domaines du génie et de l'ingénierie écologiques sont depuis plusieurs années en plein essor en lien avec le développement des questions de restauration et de conservation de la biodiversité et des services écosystémiques, de la restauration des continuités écologiques ou de l'atténuation ou bien de la compensation écologiques des aménagements. Cet essor s'accompagne d'une complexification des pratiques et d'une multiplication des acteurs impliqués. Dans cet écosystème composé d'acteurs économiques, de scientifiques, de politiques, de collectivités et d'associatifs, la coordination est indispensable tant à la réussite des projets qu'au développement à la fois quantitatif et qualitatif des activités qui leur sont liées.
En effet, le développement rapide de la filière ne doit pas conduire à un abaissement des exigences et de la qualité des actions menées...