Alors que la formation aux métiers du numérique a été identifiée comme un des axes du plan de relance, il est indispensable que 50% des effectifs formés soient des femmes. Par Emmanuelle Larroque, fondatrice de la startup Social Builder et Christine Hennion, députée des Hauts-de-Seine (LREM) et présidente de la fondation Femmes@Numerique.
Le plan de relance annoncé par le gouvernement est ambitieux. Il propose, face aux dégâts de la crise sanitaire, de colmater l'urgence économique et sociale et, surtout, de préparer l'avenir. Il dessine une France de 2030 qui doit être résiliente et, avant tout, performante. Trois axes incarnent cette performance collective de la nation : écologie, compétitivité et cohésion. Le plan explicite des mesures claires, et ne fait pas l'économie d'évoquer le financement de chaque volet.
Pourtant, tout laisse à penser aux spécialistes des questions de genre et d'emploi que les femmes ne bénéficieront pas autant que les hommes de ce plan et du coup d'accélérateur qu'il doit donner à notre économie. Nous demandons donc que des engagements soient pris dès à présent pour que les femmes soient les bénéficiaires de ces mesures au même titre que les hommes. Que 50 % des aides leur soient allouées, et que des mécanismes de contrôle et de suivi de ces financements permettent, pour la première fois dans notre histoire, un investissement qui soit au service de toute la société sans favoriser un sexe...